ならずよんで ね!

ジャン=ガブリエル・タルド

Jean Gabriel Tarde, 1843-1904

池田光穂

★ジャン=ガブリエル・タルド[Jean-Gabriel Tarde] は、1843年3月12日にサルラ=ラ=カネダで生まれ、1904年5月12日にパリで亡くなったフランスの社会学者、社会心理学者であり、現代犯罪学の 先駆者の一人である。彼の息子たち、アルフレッド・ド・タルド(1880-1925)、ポール・タルド(1878-1948)、ギヨーム・タルド (1885-1989)は、しばらくの間、彼の仕事を継いだ。 チェザーレ・ロンブロソの犯罪の生物学的起源に関する理論に反対し、とりわけエミール・デュルケームと、現代フランス社会学誕生のきっかけとなった初期の 議論で対立した。特に、個人の心理的傾向から社会的行動を説明する著書『模倣の法則』(1890年)で知られる。19世紀後半の知的討論の主要人物の一人 であったにもかかわらず、彼の研究はデュルケーム学派の影に隠れたままだった。今日、彼の著作は再発見され、エリック・アリエの監修による「Les Empêcheurs de penser en rond」シリーズで完全版が再出版されている。

☆佐藤毅による解説:「フランスの犯罪学者、社会学 者。トゥールーズ法科大学卒業後、長年司法官の職にあり、1894年司法省犯罪統計局長となる。その間に、『比較刑事学』(1886)、『刑事哲学』 (1890)、『犯罪研究と社会』(1892)などの著作を著した。1900年からはコレージュ・ド・フランスの現代哲学の教授。イタリアの犯罪学、とく にロンブローゾの犯罪学を批判し、犯罪の原因を社会的なものとする説を支持した。しかし、同時に、犯罪の性質にかかわりなく、犯罪の責任は犯罪者のパーソ ナリティーに帰せられることも主張した。こうした見解が、後の社会学的研究に連なった。/ヘーゲルの影響も受けていたが、とくにクールノーの影響を受けつ つ、デュルケームの社会学に対立し、スペンサーの進化論を拒否し、心理学的社会学の研究に関心を注いでいった。『模倣の法則』(1890)は、彼の立場を 明らかにした、もっとも有名な著作である。クールノーの影響のもと、発明を偶然性の発現とし、また、進歩、発展の基点として重視した。しかし、にもかかわ らず、社会の成立はなによりも類似に、模倣に求められなければならない、発明も模倣によってのみ社会化されるとした。タルドの「社会」は模倣によって成立 するのである。こうして彼の社会学は模倣という心理的なものに帰着する。だが、それは心理学の延長にあるものではなかった。社会的なものは心理的なものに 基づいているが、両者は次元を異にし、社会現象は意識体と意識体との間に生起するというのである。『世論と群集』(1901)では、群集と区別される「公 衆」の概念を明らかにした。彼には人類の未来に託したいものがあった。死後刊行された『未来史の断片』(1905)には強制から解放された一つのユートピ ア物語が描かれている。ほかに『社会法則』(1898)などがある。」

Influences, Antoine Augustin Cournot, Gottfried Wilhelm Leibniz[1]

Influenced: Alexandre Lacassagne, Eugen Lovinescu, Bjorn Thomassen, Paolo Virno, Peter Sloterdijk, ,Serge Moscovici , Everett Rogers , W. I. Thomas , Florian Znaniecki , Robert E. Park , Sigmund Freud , B. R. Ambedkar , Bruno Latour , Tony D. Sampson ,Gilles Deleuze.


【人物】ガブリエル・タルド、ないし、ジャン=ガブ リエル・タルドなどとして言及される[1]、ジャン=ガブリエル・ド・タルド[2](Jean‐Gabriel de Tarde、1843年3月12日 - 1904年5月13日)は、フランスの社会学者、社会心理学者。

【生い立ち】ドルドーニュ県サルラ(現・サルラ=ラ =カネダ)生まれ。地方貴族の子として少年時代をすごし、最初エコール・ポリテクニックで数学を学ぼうとするも眼病を患いかなわず、トゥールーズ大学、パ リ大学で法律を学ぶこととなった。しかしそれぞれ眼病を再発させ大学を中退し、故郷で独学を続けた。このとき、クールノーに多大な影響を受けた。その後、 早世した父と同じく裁判官の道を選び、1867年にサルラ裁判所に奉職。1880年頃から、リボーの創刊した『哲学雑誌』に論文を投稿するようになる。犯罪は遺伝的なものであると考えるイタリアのロンブローゾの犯罪学に対し関心をもって研究し、 犯罪は伝播や伝染といった観点から模倣的な事実であるという視点で厳しい批判も行っている。 その後、社会的な影響関係を重視した独自の研究を進め、犯罪学の著作『比較犯罪学』(1886)『模倣の法則』(1890)などを刊行し、その後も、裁判 官の勤務のかたわら多くの著作や論文を発表した。1894年には司法省統計局長に就任し、母の死去もともないパリへ移住する。1895年、パリ社会学会会 長、レジョン・ドヌール勲章を受ける。1900年、コレージュ・ド・フランスの近代哲学教授に就任する[3]。1904年、パリにて逝去。

【研究】1890年に『模倣の法則――社会学的研 究』を発表し、社会学を一般に受容させた人物の一人である。後に社会学の父と称されることとなるデュルケムに対して、分業が道徳的な事実であるか否か、犯 罪が正常であるか否か、社会が実在するのか否か(社会実在論)といった多岐にわたる論点をめぐって論争を繰り広げた。/1901年には『世論と群集』を刊行。ル・ボンの群集心理学を批判し、直接対面的な関係によっ て結合する群集に対して、メディアを介した遠隔作用によって結合する公衆概念を提示した

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Jean-Gabriel Tarde, né le 12 mars 1843 à Sarlat-la-Canéda et mort le 12 mai 1904 à Paris, est un sociologue et psychologue social français, l'un des premiers penseurs de la criminologie moderne. Ses fils, Alfred de Tarde (1880-1925), Paul Tarde (1878-1948) et Guillaume Tarde (1885-1989), poursuivirent un moment son œuvre.

Adversaire de la théorie de Cesare Lombroso sur l'origine biologique du crime, mais surtout le concurrent d'Émile Durkheim lors des premiers débats qui donneront naissance à la sociologie moderne française, il s'est fait connaître notamment par son ouvrage intitulé Les Lois de l'imitation (1890), qui rend compte des comportements sociaux par des tendances psychologiques individuelles. S'il fut un des grands acteurs des débats intellectuels de la seconde moitié du xixe siècle, ses travaux sont restés dans l'ombre de ceux de l'école durkheimienne. Son œuvre est aujourd'hui redécouverte et fait l'objet d'une réédition complète dans la collection « Les Empêcheurs de penser en rond » sous la direction d'Éric Alliez.


ジャン=ガブリエル・タルドは、1843年3月12日にサルラ=ラ=カ ネダで生まれ、1904年5月12日にパリで亡くなったフランスの社会学者、社会心理学者であり、現代犯罪学の先駆者の一人である。彼の息子たち、アルフ レッド・ド・タルド(1880-1925)、ポール・タルド(1878-1948)、ギヨーム・タルド(1885-1989)は、しばらくの間、彼の仕事 を継いだ。

チェザーレ・ロンブロソの犯罪の生物学的起源に関する理論に反対し、とりわけエミール・デュルケームと、現代フランス社会学誕生のきっかけとなった初期の 議論で対立した。特に、個人の心理的傾向から社会的行動を説明する著書『模倣の法則』(1890年)で知られる。19世紀後半の知的討論の主要人物の一人 であったにもかかわらず、彼の研究はデュルケーム学派の影に隠れたままだった。今日、彼の著作は再発見され、エリック・アリエの監修による「Les Empêcheurs de penser en rond」シリーズで完全版が再出版されている。


Biographie
Jeunesse et études
Gabriel Tarde naît le 12 mars 1843, dans une famille de juristes. Si sa scolarité montre un élève brillant, son parcours est compromis par une grave maladie, qui interrompt pour quatre ans sa scolarité[2] ; il profite cependant de ses périodes de convalescence pour lire – notamment Leibniz, qui eut une influence certaine sur sa pensée (voir par exemple « Monadologie et sociologie », 1893). Il suit deux années d'étude en autodidacte et une année de droit à Paris.


伝記
青年期と学業
ガブリエル・タルドは1843年3月12日、法律家の家庭に生まれた。学業は優秀な生徒だったが、重篤な病気により4年間学業が中断され、その進路は危ぶ まれた[2]。しかし、彼は回復期を利用して、特に彼の思想に確かな影響を与えたライプニッツなどの著作を読んだ(例えば『モナドロジーと社会学』 1893年を参照)。彼は2年間独学で学び、パリで1年間法律を学んだ。


Parcours professionnel
Il entre au tribunal de Sarlat[2], où il atteint le titre de juge.

Parallèlement à cette carrière de magistrat[3], Tarde entre en relation avec l'école criminaliste de Cesare Lombroso, mais très tôt il devient l'un des plus farouches adversaires de ce groupe. Il rejette en effet la théorie de l'origine physique de la criminalité, lui préférant l'aspect sociologique et psychologique.

Ce n'est cependant pas cette polémique qui le rend célèbre, mais plutôt la parution de ses Lois de l'imitation (1890), qui le fait connaître des milieux intellectuels[3]. Il participe alors à la Revue philosophique de France et de l'étranger de Théodule Ribot, ainsi qu'à la Revue internationale de sociologie de René Worms. Nommé par Antonin Dubost chef du Bureau de la statistique criminelle[3] en 1894, ses interprétations détonnent avec le darwinisme social ambiant, et son élection à la chaire de philosophie moderne du Collège de France, deux ans plus tard, laisse ses collaborateurs perplexes[4]. Dès lors, sa notoriété égale celle d'Émile Durkheim[3].

Tarde enseigne au sein de l'École libre des sciences politiques. Il est l'un des premiers enseignants de sociologie de l'établissement[5].

Gabriel Tarde fait paraître de nombreux ouvrages, et ne se limite pas aux textes sociologiques et philosophiques. Il écrit également des poèmes, des pièces de théâtre, et même un récit utopique (Fragment d'histoire future, 1896). Il reste par ailleurs discret sur le plan politique, notamment au moment de l'affaire Dreyfus.

À partir de 1903, sa santé déjà si fragile se dégrade et Gabriel Tarde meurt à Paris le 12 mai 1904, remplacé par Henri Bergson à la chaire de philosophie moderne du Collège de France où il professait depuis 1900. En 1902, il y donnait des leçons de criminologie restées inédites[6], ou encore un cours sur Cournot[7]. En 1909, une statue lui est érigée dans sa ville natale de Sarlat-la-Canéda par le docteur Pierre Sarrazin. Bergson lui dédie pour oraison :

« L'histoire de la philosophie nous apprend à distinguer deux genres de penseurs. Il en est qui choisissent leur direction et qui marchent méthodiquement au but, s'élevant, de degré en degré, à une synthèse voulue et préméditée. Il en est d'autres qui vont, sans méthode apparente, où leur fantaisie les mène, mais dont l'esprit est si bien accordé à l'unisson des choses que toutes leurs idées s'accordent naturellement entre elles. Leur réflexion, partant de n'importe où, et s'engageant dans n'importe quelle voie, s'arrange pour les ramener toujours au même point. Leurs intuitions, qui n'ont rien de systématique, s'organisent d'elles-mêmes en système. Ils sont philosophes sans avoir cherché à l'être, sans y avoir pensé. À la race de ces derniers appartient Gabriel Tarde[8]... »


経歴
彼はサルラトの裁判所[2]に入庁し、裁判官の地位に就いた。

司法官としてのキャリアと並行して、タルドはチェザーレ・ロンブロソの犯罪学派と交流を持ったが、すぐにこの学派の最も激しい反対者の一人となった。彼は 犯罪の物理的起源説を拒否し、その代わりに社会学的・心理学的側面を重視した。

しかし、彼を有名にしたのはこの論争ではなく、1890年に出版された『模倣の法則』で、この著作によって彼は知識人層に知られるようになった。その後、 テオドル・リボの『フランスおよび外国の哲学雑誌』や、ルネ・ウォームの『国際社会学雑誌』に寄稿した。1894年にアントナン・デュボストによって犯罪 統計局局長に任命されたが、彼の解釈は当時の社会ダーウィニズムとは相容れないものであり、2年後にコレージュ・ド・フランスで現代哲学の教授に選出され たことで、彼の同僚たちは困惑した。それ以来、彼の知名度はエミール・デュルケームに匹敵するものとなった。

タルドは自由政治学院で教鞭を執った。同学院の最初の社会学教師の一人である。

ガブリエル・タルドは数多くの著作を発表し、その内容は社会学や哲学の分野に留まらない。詩や戯曲、さらにはユートピア小説(『未来の歴史の断片』 1896年)も執筆している。また、ドレフュス事件の際など、政治面では控えめな姿勢を貫いた。

1903年以降、もともと弱かった彼の健康はさらに悪化し、1904年5月12日にパリで死去した。1900年から教鞭をとっていたコレージュ・ド・フラ ンスの現代哲学の教授職は、アンリ・ベルクソンが引き継いだ。1902年には、未発表の犯罪学の講義[6]や、クールノーに関する講義 [7]に関する講義を行った。1909年、ピエール・サラザン博士によって、彼の故郷であるサルラ・ラ・カネダに彼の像が建てられた。ベルクソンは、その 碑文に次のように記している。
「哲学の歴史は、2種類の思想家を区別することを教えてくれる。ある者は方向性を選び、計画的に目標に向かって歩み、段階的に、意図的かつ計画的な統合へ と至る。またある者は、明らかな方法もなしに、その空想が導くままに進むが、その精神は万物の調和とよく調和しているため、その考えはすべて自然に調和し ている。彼らの思考は、どこからでも始まり、どんな道にも進み、常に同じ地点に戻ってくる。彼らの直感は、体系的なものは何もないが、それ自体が体系とし て組織化される。彼らは、そうしようとしたわけでも、そう考えたわけでもないのに、哲学者である。ガブリエル・タルド[8]は、この後者のタイプに属す る...」


Théorie sociologique
La pensée sociologique de Tarde a été largement éclipsée au profit de celle de l'école durkheimienne. Tarde n'a pas fait école et sa pensée n'a pas connu de postérité considérable. À cela s'ajoute que ses travaux laissaient indéterminée la frontière entre psychologie et sociologie, et manifestaient une tendance à élargir leur champ d'application jusqu'à l'universel, attitude peu conforme à la spécialisation et à la division du travail intellectuel dans la France de l'époque.

Tarde propose deux notions pour expliquer les mouvements sociaux : l'imitation et l'invention. Chacun imite ce qu'il admire, ce qu'il juge bon et capable de lui servir de modèle, mais agence, de manière originale, par leur mélange, les imitations choisies à plusieurs sources. Ainsi l'Histoire se présente comme une succession de flux imitatifs différents, une succession de modèles aptes à susciter une imitation par un grand nombre d’individus. Pourquoi l'imitation ? Parce que Tarde conçoit les individus comme un grand ensemble de reflets (il reprend l'idée des monades de Leibniz), c'est-à-dire que chacun voit ses semblables et en eux se retrouve lui-même. C'est un jeu de miroirs qui est au cœur de la vie en société. Constamment, on est juge et jugé, soi-même face aux autres et les autres face à nous. Chacun en vient naturellement à faire comme l'autre, pour que lui se reconnaisse en nous et inversement, pour que cette vie en société, en somme, soit cohérente et possible, devienne partage de points communs et non opposition de dissemblances – relation où même la tendance à l’opposition devient point commun : « Deux choses opposées, inverses, contraires, ont pour caractère propre de présenter une différence qui consiste dans leur similitude même, ou, si l'on aime mieux, de présenter une ressemblance qui consiste à différer le plus possible » (L'opposition universelle : essai d'une théorie des contraires, 1897). On comprend dès lors ce qui fait dire à Bruno Latour que Tarde est un précurseur de la théorie de l'acteur-réseau : maillon d'une chaîne sociale ininterrompue, l'individu trouve sa place dans la société à travers les relations d'influence qu'il tisse avec ses semblables.

À la base de l'imitation et de l'invention, qui sont des actes, des processus, Tarde place la croyance et le désir, qui sont des caractères psychologiques individuels : « La croyance et le désir : voilà donc la substance et la force, voilà aussi les deux quantités psychologiques que l'analyse retrouve au fond de toutes les qualités sensationnelles avec lesquelles elles se combinent ; et lorsque l'invention, puis l'imitation, s'en emparent pour les organiser et les employer, ce sont là, pareillement, les vraies quantités sociales » (cf. Les lois de l'imitation (1890)).

Par croyance, Tarde entend désigner le crédit qu'un individu peut porter à un ensemble de représentations, à une personne qui les véhicule, à un système de valeur particulier. C'est la croyance qui permet l'imitation ; et c'est le désir qui permet l'invention, puisque par désir il s'agit d'indiquer le réinvestissement des différentes croyances qui se confrontent, en un mouvement perpétuel, la croyance nourrissant le désir, qui lui-même la nourrit.

Tarde dit encore, dans Essais et mélanges sociologiques : « Ma pensée à cet égard se résume dans le double énoncé suivant, qu'il serait trop long de développer : 1. Au fond des phénomènes internes, quels qu'ils soient, l'analyse poussée à bout ne découvre jamais que trois termes irréductibles, la croyance, le désir, et leur point d'application, le sentir pur, - extrait, par abstraction et hypothèse, de l'amas de propositions et de volitions où il se trouve engagé. 2. Les deux premiers termes sont les formes ou forces innées et constitutives du sujet, les moules où il reçoit les matériaux bruts de la sensation. Ce sont les deux seules catégories auxquelles on n'ait pas songé, probablement parce qu'elles sautaient aux yeux, et les deux seules qui, je crois, méritent ce nom. »

Tarde avance ici l'idée qu'il n'y a pas de contradiction entre présenter les mouvements globaux de la société et placer, à la base d'une réflexion sur celle-ci, un individualisme radical. C'est que la sociologie de Tarde est une microsociologie, en ce sens qu’elle repose sur des mécanismes psychologiques individuels, et laisse donc à l'individu toute son importance, dans le maillage social et transhistorique.

Pour Tarde, l'imitation opère selon deux lois fondamentales : d’abord, croyance et désir sont des spécificités psychologiques individuelles, c'est-à-dire que leur propagation, à travers l'imitation, se fait de l’intérieur vers l’extérieur, de la pensée aux actes ; ensuite, le mouvement se fait des élites vers le peuple, d’individus supposés en haut de la hiérarchie sociale (savants, artistes, éminences spécialistes), vers le bas de la société, classes supposées inférieures (ouvriers, individus non qualifiés).

Tarde compare ce processus à une « sorte de château d'eau social d'où la cascade continue de l'imitation doit descendre ». Et si l’élite d’une société, au sommet du « château d'eau », ne propose plus de nouveauté et reste sur ses anciennes « inventions », entendues au sens de Tarde, devenues croyances, traditions pour les « imitants » des classes populaires, alors « on peut dire que sa grande œuvre est faite et son déclin avancé » .

« Le lien social a donc trois composantes : l'imitation, l'opposition et l'adaptation », ainsi que le résume Denis Touret. Il s’agit de dire ici que le processus imitation - invention est un processus problématique : les flux imitatifs sont contradictoires, et leur accord, qui correspond à une relative stabilité de la société, ne se fait pas sans qu'il y ait lutte, résistance des modèles anciens aux modèles nouveaux. Mais il y a adaptation : de la lutte entre flux imitatifs différents, il ne résulte pas de victoire radicale de l’un sur l’autre, mais un compromis, un mélange, qui est lui, pleinement nouveau – jusqu’à ce qu’un nouveau modèle vienne le concurrencer…

Tarde conçoit donc une explication de la société qu'il place en regard d'une explication universelle: développant son raisonnement dans une perspective diachronique, il fait de l'imitation le moteur de l'Histoire, plus encore qu'un simple mécanisme social. L'intervention des monades leibniziennes est symptomatique d'un essentialisme historique, qui sacre la permanence plutôt que la différence: quand Tarde fait de l'invention et de la différence les moteurs du changement dans les sociétés humaines, il assure en filigrane la permanence infinie des mouvements d'imitation, de répétition et d'opposition. Le progrès est, dans sa théorie, un accident historique et temporaire, et l'individu est l'objet de ses croyances et de ses désirs, plutôt que le maître de ses actes: la théorie générale de Tarde tente donc de concilier l'immanence du plan social, et la transcendance monadologique - une posture paradoxale qui aura, elle aussi sans doute, contribué à l'insuccès historique de Tarde.
社会学理論
タルドの社会学的思想は、デュルケーム学派の思想に大きく影を潜めた。タルドは学派を形成せず、その思想は後世に大きな影響を与えなかった。それに加え、 彼の研究は心理学と社会学の境界を曖昧にし、その適用範囲を普遍的なものまで拡大する傾向があった。これは、当時のフランスにおける専門分化や知的労働の 分業という考え方とはあまり相容れないものだった。

タルドは、社会運動を説明するために、模倣と発明という二つの概念を提唱した。人は皆、自分が賞賛し、良くて手本になると考えるものを模倣するが、複数の 情報源から選んだ模倣を独自に組み合わせる。したがって、歴史はさまざまな模倣の流れの連続、つまり、多くの人々に模倣を促す手本の連続として現れる。な ぜ模倣なのか?タルドは、個人を大きな反射の集合体(ライプニッツのモナドの考えを引用)と捉えている。つまり、人は皆、自分と同じような人を見て、その 人たちに自分自身を見出すのだ。これは、社会生活の中心にある鏡の遊びである。人は常に、自分自身を他人と比較し、他人を自分自身と比較し、判断し、判断 される。誰もが自然に他の人と同じ行動をとるようになる。それは、他の人に自分を見出してもらうためであり、その逆も同様である。つまり、社会生活が首尾 一貫して可能となるためには、相違点の対立ではなく、共通点の共有が必要であり、その関係では、対立の傾向さえも共通点となるのだ。「対立し、相反し、相 反する二つのものは、その類似性そのものに差異がある、あるいは、より好ましく言えば、可能な限り差異があることに類似性がある、という特徴を持ってい る」(『普遍的対立:相反するものの理論に関する試論』、1897年)。したがって、ブルーノ・ラトゥールが、タルドはアクター・ネットワーク理論の先駆 者だと言う理由が理解できる。途切れることのない社会的連鎖の一環として、個人は、仲間たちと築く影響力のある関係を通じて、社会の中で自分の居場所を見 つけるのだ。

模倣や発明といった行為やプロセスを基礎として、タルドは信念や欲望といった個人の心理的特徴を位置づけている。「信念と欲望、これらが実体であり力であ り、また、あらゆる感覚的性質の根底にある、分析によって見出される二つの心理的要素でもある。そして、発明、そして模倣が、それらを組織化し、利用する ためにそれらを利用する場合、それらは同様に、真の社会的量である」(『模倣の法則』(1890年)参照)。

タールデが言う「信念」とは、個人が一連の表現、それを伝える人物、特定の価値観に対して抱く信頼を指す。模倣を可能にするのは信念であり、発明を可能に するのは欲望である。なぜなら、欲望とは、絶え間なく対立するさまざまな信念を再投資することを意味し、信念は欲望を育み、欲望は信念を育むからである。

タルドは『社会学エッセイと雑録』の中で、こうも述べている。「この点に関する私の考えは、以下の二つの文に要約される。これを詳しく説明するには長すぎ るので、ここでは省略する。1. あらゆる内的現象の根底には、徹底的な分析によって発見されるのは、信念、欲望、そしてそれらの適用点である純粋な感覚という、3つの還元不可能な要素だ けである。これらは、それが関わる一連の提案や意志から、抽象化と仮説によって抽出されるものである。2. 最初の2つの要素は、主体に生来備わっている形態や力、つまり感覚の原材料を受け入れる型だ。これらは、おそらくその存在が明らかであったために誰も考え つかなかった、唯一の2つのカテゴリーであり、また、この名称にふさわしい唯一の2つのカテゴリーであると私は考える。」

タルドはここで、社会全体の動きを提示することと、その考察の基礎に急進的な個人主義を置くこととの間に矛盾はないという考えを提示している。なぜなら、 タルドの社会学は、個々の心理的メカニズムに基づく、つまり、社会的・歴史的ネットワークの中で、個人にその重要性をすべて残す、ミクロ社会学だからだ。

タルドにとって、模倣は二つの基本的な法則に従って働く。まず、信念と欲望は個人の心理的な特性であり、つまり、それらは模倣を通じて、内側から外側へ、 思考から行動へと伝播する。次に、その動きはエリートから大衆へ、つまり社会階層の上位にあるとされる個人(学者、芸術家、著名な専門家)から、社会の下 位にあるとされる階級(労働者、非熟練労働者)へと進む。

タルドはこのプロセスを「模倣の滝が流れ落ちる、一種の社会的な貯水塔」に例えている。そして、社会のエリート層、「給水塔」の頂点に立つ者たちが、もは や新しいものを提案せず、タルドの意味するところの、大衆階級の「模倣者」たちにとって信念や伝統となった、古い「発明」に固執し続けるならば、「彼らの 偉大な仕事は終わり、衰退が進んでいると言える」のだ。

「したがって、社会的絆には、模倣、対立、適応という3つの要素がある」と、デニス・トゥレは要約している。ここで言いたいのは、模倣と発明のプロセスは 問題のあるプロセスだということだ。模倣の流れは矛盾しており、社会の比較的安定に対応するそれらの調和は、古いモデルと新しいモデルの闘争や抵抗なしに は達成されない。しかし、適応は起こる。異なる模倣の流れの争いから、一方の完全な勝利ではなく、妥協、つまりまったく新しい混合が生まれる。そして、新 しいモデルが競争相手として登場するまで、その混合は存続するのだ。

したがって、タルドは、普遍的な説明と対比して、社会の説明を考案している。通時的な観点からその論理を展開し、模倣を単なる社会的メカニズム以上の、歴 史の原動力としている。ライプニッツのモナドの介入は、差異よりも永続性を重視する歴史的本質主義の象徴だ。タルドが、発明と差異を人間社会の変革の原動 力とする一方で、暗黙のうちに、模倣、反復、対立という動きの無限の永続性を保証している。彼の理論では、進歩は歴史的かつ一時的な偶然であり、個人は自 分の行動の主人というよりも、自分の信念や欲望の対象である。したがって、タルドの一般理論は、社会的な平面の内在性と、単子論的な超越性を調和させよう としている。これは逆説的な立場であり、おそらくタルドの歴史的な失敗の一因となったのだろう。

Presse et influence
En permettant de lire le dispositif journalistique de son époque comme un système dans lequel les "publicistes" (journalistes, hommes politiques, notables…) imposent certains thèmes au public, Gabriel Tarde préfigure certaines analyses qui seront reprises plus tard, par exemple celle de l'agenda setting, proposées par les universitaires américains Donald Shaw et Maxwell McCombs dans les années 1970, ou par le sociologue français Patrick Champagne.

Les lois de l'imitation
Tarde fait de l'imitation le fondement du lien social, celle-ci couvrant tous les aspects de la vie sociale (religieux, politique, juridique, scientifique, économique, linguistique et culturel). Il y a d’abord des innovations ou des découvertes, qui peuvent n'être qu’un perfectionnement, si faible soit-il, d'innovations réalisées auparavant. Ces « initiatives rénovatrices » se propagent ensuite par imitation et répétition, s'étendent d'un milieu social vers un autre, d’un village à un autre, d'un pays à un autre. Les civilisations conquérantes imitent ainsi les civilisations conquises et vice-versa.

Les imitations ne sont pas toujours des copies exactes, mais peuvent être des similitudes (ce qui revient, pour Tarde, à des imitations) ; chaque copie est un modèle pour la copie suivante. L'imitation se propage ainsi par ondulation sur la société, à condition de ne pas rencontrer d’obstacles, telle une pierre qui produit des ondulations une fois jetée dans l’eau. Celles-ci s’étendent avec plus de facilité à mesure que se développent les techniques de communication et de transport.

L'imitation forme pour Tarde un cycle, où elle fait d’abord face à une résistance avant qu'il y ait adaptation. Lorsqu’une civilisation en imite une autre, la résistance sera plus grande et l’imitation subira de plus grandes transformations.

Dans sa théorie, Tarde laisse peu de place à l’autonomie. Chaque découverte ou métier provient d’une analogie avec une découverte précédente qui en copie un principe commun. Par exemple, à partir d’un premier échange de biens, d’autres échanges ont pu avoir lieu jusqu'au développement de l'économie moderne.

Les "duels logiques"
Les "duels logiques" sont une idée montante, contestée par une opinion dominante. Il y a un duel logique entre les deux idées. Tarde fait remarquer que l’opinion montante sera l’idée dominante de demain. Le scandale est inévitable, tout a un jour fait scandale. Les mouvements artistiques de manière générale se construisent en écho ou en opposition aux précédents.


報道と影響力
当時のジャーナリズムを、「広報担当者」(ジャーナリスト、政治家、著名人など)が特定のテーマを大衆に押し付けるシステムとして解釈することで、ガブリ エル・タルドは、後にアメリカの学者ドナルド・ショーとマクスウェル・マコームズが1970年代に提唱した「アジェンダ・セッティング」や、フランスの社 会学者パトリック・シャンパーニュによる分析など、後に再考されるいくつかの分析を先取りしていた。

模倣の法則
タルドは、模倣を社会関係の基盤と位置づけ、それが社会生活のあらゆる側面(宗教、政治、法律、科学、経済、言語、文化)を網羅するとした。まず、革新や 発見がある。それは、たとえわずかなものであっても、これまでに行われた革新の改良にすぎない場合もある。こうした「革新的な取り組み」は、模倣と反復に よって広まり、ある社会環境から別の社会環境へ、ある村から別の村へ、ある国から別の国へと広がっていく。征服した文明は征服された文明を模倣し、その逆 も同様だ。

模倣は必ずしも完全な複製ではなく、類似性(タルドにとっては模倣と同じ)である場合もある。それぞれの複製は、次の複製のためのモデルとなる。模倣は、 水面に投げ込まれた石が波紋を作るように、障害物がない限り、社会全体に波紋のように広がっていく。コミュニケーションや交通の技術が発達するにつれて、 その波紋はより容易に広がる。

タルドにとって、模倣はまず抵抗に直面し、その後適応に至るというサイクルを形成する。ある文明が別の文明を模倣する場合、抵抗はより大きくなり、模倣は より大きな変化を受けることになる。

タルドの理論では、自律性はほとんど考慮されていない。あらゆる発見や職業は、共通の原理を模倣した、以前の発見との類似性から生まれている。例えば、最 初の物々交換から、他の交換が行われ、現代経済の発展に至ったのである。

「論理的対決」
「論理的対決」とは、主流の意見に異議を唱える、台頭しつつある考えである。二つの考えの間には論理的対決がある。タルドは、台頭しつつある意見は、明日 には主流の考えになると指摘している。スキャンダルは避けられないものであり、あらゆるものはかつてはスキャンダルとなったことがある。芸術運動は、一般 的に、先行する運動に呼応したり、それに反対したりして構築される。

Foule, public et corporation
Foule
Pour Tarde la foule est un phénomène passionnel, instinctif et dangereux, car incontrôlable[9]. Les comportements des menés tendent vers l'uniformité et l'unanimité par phénomène d'imitation affective.

C'est Gustave Le Bon (1841-1931), avec qui Tarde a fréquemment correspondu, qui s'attachera à l'étude de ces « groupes de l'instant » que constituent les foules et à leur psychologie collective particulière, qui ne les rend pas seulement potentiellement « criminelles » comme le pensait Tarde, mais aussi capables d'amour, de sacrifice, d'héroïsme. Dans Psychologie des foules, paru en 1895, il recense différentes sortes de foules et analyse les diverses logiques qui s'y trouvent en œuvre[10].

À la page 9 de Psychologie des foules, Gustave Le Bon écrit : « des milliers d'individus séparés peuvent à un moment donné, sous l'influence de certaines émotions violentes, un grand événement national par exemple, acquérir les caractères d'une foule psychologique ». On a là une anticipation de la notion de « public » qui naîtra avec le développement du cinéma, tout juste découvert au moment où Le Bon écrit ces lignes, puis de la radio et de la télévision, notion développée aujourd'hui par Dominique Wolton[11].

Gabriel Tarde avait également pressenti le phénomène dans un article « La psychologie du jury »[12].

Public
En opposition à la foule, le public est, pour Tarde, le groupement du futur. Il s'agit d'une collectivité purement spirituelle qui se construit à travers la lecture simultanée et la suggestion à distance. On peut aussi appartenir à plusieurs publics à la fois, on songe notamment aux publics de journaux.

Corporation
C'est une foule durable, organisée, hiérarchisée et régulière. Par exemple, l'Église, l'État…
群衆、大衆、団体
群衆
タルドにとって、群衆は情熱的で本能的、そして制御不能であるため危険な現象である[9]。群衆の行動は、感情的な模倣現象によって均一性と一致性に向か う傾向がある。

タルドが頻繁に文通を交わしたギュスターヴ・ル・ボン (1841-1931)は、タルドと頻繁に文通を交わし、群衆を構成する「瞬間的な集団」とその特殊な集団心理の研究に専心した。タルドが考えていたよう に、群衆は潜在的に「犯罪的」であるだけでなく、愛、犠牲、英雄的行為も可能な存在である。1895年に出版された『群衆心理学』の中で、彼はさまざまな 種類の群衆を分類し、そこに働くさまざまな論理を分析している[10]。

『群衆心理学』の9ページで、ギュスターヴ・ル・ボンはこう書いている。「何千もの個人が、ある瞬間、特定の激しい感情、例えば大きな国家的出来事などの 影響を受けて、心理的な群衆の特性を持つようになることがある」。これは、ル・ボンがこれらの文章を書いた当時、ちょうど発見されたばかりの映画、そして ラジオやテレビの発展とともに誕生する「大衆」という概念を予見したものであり、今日ではドミニク・ウォルトンによって発展されている概念である [11]。

ガブリエル・タルドも、論文「陪審員の心理学」[12]の中で、この現象を予見していた。

大衆
群衆とは対照的に、タルドにとって大衆とは未来の集団である。それは、同時的な読解と遠隔からの暗示によって構築される、純粋に精神的な共同体である。ま た、複数の大衆に同時に属することも可能であり、特に新聞の読者層などがその例である。

団体
これは、持続的で、組織化され、階層化され、規則的な群衆である。例えば、教会、国家などがこれにあたる。
Postérité de Tarde
Bien que Tarde ait joui d'une réputation importante de son vivant, sa pensée sociologique a été éclipsée au profit de celle de l'école durkheimienne. Ses écrits ont été redécouverts tardivement et sa pensée reste toutefois prégnante chez de nombreux auteurs et au sein de nombreux courants de la sociologie. Aux États-Unis, il est perçu comme l'un des fondateurs de la psychologie sociale, tandis qu'en France, il a été redécouvert dans les années 1960 par Jean Milet[13], repris par le philosophe Gilles Deleuze qui, entre autres noms moins connus, a beaucoup contribué au regain d'intérêt actuel pour Tarde[14]. D'autres penseurs, tels Peter Sloterdijk et Bruno Karsenti, revendiquent l'héritage de Tarde. En 2005, dans Changer de société. Refaire de la sociologie, Bruno Latour fait de l'auteur des Lois de l'imitation l'un des précurseurs de la théorie de l'acteur-réseau. Michel Maffesoli s'inspire également de ces « lois de l'imitation » pour forger son concept de « tribu ». Le principe de similitude développé par Tarde est au cœur de l'analyse maffesolienne.

L'œuvre de l'artiste plasticienne contemporaine Louise Tilleke est analysée par le critique d'art Thibaut Josset comme se réclamant de la pensée de Gabriel Tarde[15].
タルドの遺産
タルドは生前に高い評価を得ていたものの、その社会学的思想はデュルケーム学派の思想に押されて影が薄くなった。彼の著作は遅れて再発見されたが、その思 想は多くの著者や社会学のさまざまな潮流において今なお強い影響力を持っている。アメリカでは、彼は社会心理学の創始者の一人として認識されている。一 方、フランスでは、1960年代にジャン・ミレ[13]によって再発見され、哲学者ジル・ドゥルーズによって取り上げられた。ドゥルーズは、あまり知られ ていない他の学者たちとともに、現在のタルドへの関心の再燃に大きく貢献している[14]。ピーター・スロットルダイクやブルーノ・カルセンティなど、他 の思想家たちもタルドの遺産を主張している。2005年、ブルーノ・ラトゥールは『社会を変える。社会学を再構築する』の中で、『模倣の法則』の著者を、 アクター・ネットワーク理論の先駆者の一人として紹介している。ミシェル・マフェソリも、この「模倣の法則」に触発されて「部族」という概念を打ち立て た。タルドが展開した類似性の原理は、マフェソリの分析の中核をなしている。

現代美術家ルイーズ・ティルケの作品は、美術評論家ティボー・ジョセによって、ガブリエル・タルドの思想を継承したものとして分析されている[15]。
Œuvres de Gabriel Tarde
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Gabriel Tarde, sur Wikisource
Ouvrages classés par ordre chronologique de première publication.

Contes et poèmes, Paris, Calmann-Lévy, 1879, 288 p. (lire en ligne [archive])
Maine de Biran et l'évolutionnisme en psychologie, 1882.
La Criminalité comparée, Paris, Félix Alcan, 1886, 214 p. (lire en ligne [archive])
Les Lois de l’imitation : étude sociologique, Paris, Félix Alcan, 1890, 431 p. (lire en ligne [archive])
La Philosophie pénale, Lyon, A. Storck, coll. « Bibliothèque de criminologie », 1890, 566 p. (lire la 5e édition en ligne [archive])
Études pénales et sociales, Lyon, A. Storck, coll. « Bibliothèque de criminologie », 1892, 460 p. (lire en ligne [archive])
Les Transformations du droit : étude sociologique, Paris, Félix Alcan, 1893, 216 p. (lire en ligne [archive])
Essais et mélanges sociologiques, Lyon, Paris, A. Storck, G. Masson, coll. « Bibliothèque de criminologie », 1895, 429 p. (lire en ligne [archive])
La Logique sociale, Paris, Félix Alcan, coll. « Bibliothèque de philosophie contemporaine », 1895, 464 p. (lire en ligne [archive])
Fragment d'histoire future, Paris, V. Giard et E. Brière, 1896, 52 p. (lire en ligne [archive])
L'Opposition universelle : Essai d'une théorie des contraires, Paris, Félix Alcan, coll. « Bibliothèque de philosophie contemporaine », 1897, 451 p.
Études de psychologie sociale, Paris, V. Giard et E. Brière, coll. « Bibliothèque sociologique internationale », 1898, 326 p. (lire en ligne [archive])
Les Lois pénales : essai d'une sociologie, Paris, Félix Alcan, 1898, 165 p.
Les Lois sociales : esquisse d'une sociologie, Paris, Félix Alcan, coll. « Bibliothèque de philosophie contemporaine », 1898, 172 p. (lire en ligne [archive])
Les Transformations du pouvoir, Paris, Félix Alcan, coll. « Bibliothèque générale des sciences sociales », 1899, 266 p. (lire en ligne [archive])
L'Opinion et la Foule, Paris, Félix Alcan, coll. « Bibliothèque de philosophie contemporaine », 1901, 226 p. (lire en ligne [archive])
Psychologie économique, t. 1, Paris, Félix Alcan, coll. « Bibliothèque de philosophie contemporaine », 1902, 383 p. (lire en ligne [archive])
Psychologie économique, t. 2, Paris, Félix Alcan, coll. « Bibliothèque de philosophie contemporaine », 1902, 449 p. (lire en ligne [archive])
Articles
Gabriel Tarde, "La dialectique sociale [archive]", Revue Philosophique de la France et de l'Étranger, T. 26 (JUILLET A DÉCEMBRE 1888), PUF, pp. 148-165.
ガブリエル・タルドの作品
他のウィキメディアプロジェクト:

ガブリエル・タルド、ウィキメディア・コモンズ
ガブリエル・タルド、ウィキソース
初出版の年代順に分類された作品。

物語と詩、パリ、カルマン・レヴィ、1879年、288ページ(オンラインで読む [アーカイブ])
メイン・ド・ビランと心理学における進化論、1882年。
犯罪の比較、パリ、フェリックス・アルカン、1886年、214ページ(オンラインで読む [アーカイブ])
模倣の法則:社会学的研究、パリ、フェリックス・アルカン、1890年、431ページ(オンラインで読む [アーカイブ])
刑罰哲学、リヨン、A. ストーク、シリーズ「犯罪学図書館」、1890年、566ページ(第5版をオンラインで読む [アーカイブ])
刑事・社会研究、リヨン、A. ストーク、シリーズ「犯罪学図書館」、1892年、460ページ(オンラインで読む [アーカイブ])
法の変容:社会学的研究、パリ、フェリックス・アルカン、1893年、216ページ(オンラインで読む[アーカイブ])
社会学エッセイと雑録、リヨン、パリ、A. ストーク、G. マッソン、シリーズ「犯罪学図書館」、1895年、429ページ(オンラインで読む[アーカイブ])
社会的論理、パリ、フェリックス・アルカン、シリーズ「現代哲学ライブラリー」、1895年、464ページ(オンラインで読む [アーカイブ])
未来の歴史の断片、パリ、V. ジャールとE. ブリエール、1896年、52ページ(オンラインで読む [アーカイブ])
普遍的対立:相反の理論に関する試論、パリ、フェリックス・アルカン、シリーズ「現代哲学文庫」、1897年、451ページ。
社会心理学研究、パリ、V. ジャールとE. ブリエール、シリーズ「国際社会学文庫」、1898年、326ページ。(オンラインで読む [アーカイブ])
刑法:社会学の試論、パリ、フェリックス・アルカン、1898年、165ページ。
社会法:社会学の概論、パリ、フェリックス・アルカン、シリーズ「現代哲学文庫」、1898年、172ページ。(オンラインで読む [アーカイブ])
権力の変容、パリ、フェリックス・アルカン、シリーズ「社会科学総合図書館」、1899年、266ページ。(オンラインで読む [アーカイブ])
世論と群衆、パリ、フェリックス・アルカン、シリーズ「現代哲学図書館」、1901年、226ページ。(オンラインで読む [アーカイブ])
『経済心理学』第1巻、パリ、フェリックス・アルカン、シリーズ「現代哲学書庫」、1902年、383ページ(オンラインで読む [アーカイブ])
『経済心理学』第2巻、パリ、フェリックス・アルカン、シリーズ「現代哲学書庫」、 1902年、449ページ。(オンラインで読む [アーカイブ])
記事
ガブリエル・タルド、「社会弁証法 [アーカイブ]」、Revue Philosophique de la France et de l'Étranger、第26巻(1888年7月~12月)、PUF、148-165ページ。
Distinctions
Chevalier de la Légion d'honneur Chevalier de la Légion d'honneur[16]
Commandeur de l'ordre du Venezuela[16]
Commandeur de l'ordre de Saint-Vladimir (Russie)[16
勲章
レジオンドヌール勲章シュヴァリエ レジオンドヌール勲章[16]
ベネズエラ勲章コマンドゥール[16]
聖ウラジーミル勲章コマンドゥール(ロシア)[16]
Hommages
À Sarlat, sur la place de la Grande-Rigaudie, devant le palais de justice, « le sculpteur Injalbert a représenté en 1909 une figure allégorique de la philosophie (la méditation) que surmonte le buste de Gabriel Tarde »[17]
オマージュ
サルラ、グラン・リゴーディ広場、司法宮殿の前で、「彫刻家インジャルベールは1909年、哲学(瞑想)の寓話的な姿を表現し、その上にガブリエル・タル ドの胸像が置かれている」[17]


リンク

文献

その他の情報

Copyleft, CC, Mitzub'ixi Quq Chi'j, 1997-2099

++

Copyleft, CC, Mitzub'ixi Quq Chi'j, 1996-2099